lundi 8 février 2016

Des souris et des hommes


Auteur : John Steinbeck
Année : 1937
Pages : 175
 
Résumé : George Milton et Lennie Small, deux amis, errent sur les routes de Californie. George protège et canalise Lennie, une âme d'enfant dans un corps de géant. Lennie est en effet un colosse tiraillé entre sa passion - caresser les choses douces – et sa force incontrôlable. Animés par le rêve de posséder leur propre exploitation, ils travaillent comme journaliers, de ranch en ranch.
L'amitié qui les lie est pure et solide, mais ne suffit pas à les protéger de la maladresse de Lennie. Une maladresse presque poétique, qui les conduit à changer sans cesse de travail, et qui laisse poindre à l'horizon un drame sans égal.






Mon avis : Que dire, mais que dire sur cette histoire ?
La plume de Steinbeck est relativement simple, elle nous entraîne sans pousser dans les fioritures. On est rapidement transporté dans l'ambiance des ranches et des paysages montagneux de la Californie, et à partir de là, on a déjà du mal à s'arrêter. Mais quand les personnages entrent dans l'arène c'est une vitesse qui s'enclenche. 
Et que dire sur ces personnages si emblématiques et ce que l'auteur en tire ? Le contraste entre George et Lennie est saisissant, mais au fond ils ne sont pas bien différents, et c'est ça qui est remarquable. Le tout rend ce couple chargé d'émotion dans un milieu où justement il n'y en a pas (excepté Lennie), un milieu d'hommes de main. Je ne saurai que dire sur la position de la femme dans ce roman. Mais Lennie est terriblement attachant par sa maladresse, sa simplicité, ses rêves à lui jamais entravés par la réalité. C'est un être étrangement poétique.
Sur fond d'espérance et d'espoirs, de rêves d'obtenir sa propre exploitation, l'auteur nous dévoile le portrait de ces hommes de la route, ces saisonniers, qui vont de ranch en ranch, guidés par une désir secret qui masque la réalité de la société.
Et quelle fin ! Les dernières pages se lisent à la vitesse de l'éclair. On en finit scotchés, touchés, énervés.
C'est vraiment une fin remarquable. Il y aurait tant de choses à dire en profondeur, en analyse sur ce petit roman. C'est un incontournable.
 

"- Pour nous, c'est pas comme ça. Nous, on a un futur. On a quelqu'un à qui parler, qui s'intéresse à nous. On a pas besoin de s'asseoir dans un bar pour dépenser son pèze, parce qu'on n'a pas d'autre endroit où aller. Si les autres types vont en prison, ils peuvent bien y crever, tout le monde s'en fout. Mais pas nous. Lennie intervint.
- Mais pas nous ! Et pourquoi ? Parce que... parce que moi, j'ai toi pour t'occuper de moi, et toi, t'as moi pour m'occuper de toi, et c'est pour ça."

♥♥♥♥♥


 As-tu lu ce livre ? Qu'en as-tu pensé ? Quelle note lui mettrais-tu ?
Si tu ne l'a pas lu, cela t'en donne-t-il envie ?

3 commentaires:

  1. J'ai envie de découvrir ce livre depuis longtemps, et ton avis m'y encourage davantage :)

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  2. Un incontournable de la littérature que j'aimerai beaucoup lire ! :D

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  3. Coucou, un petit message pour te prévenir que je t'ai tagué :D
    http://booksetboom.blogspot.be/2016/02/tag-dragons-loyalty-award.html

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